Derrière ce titre sibyllin se dissimule un polar pur et dur comme je les aime et comme j'espère vous les faire aimer! L'auteur, désormais chevronné dans le genre, nous présente un nouvel épisode pour les moins mouvementé et épique des rocambolesques épopées de la commandante Léane Vallauri, remuante et échevelée gradée de la PJ brestoise, étayée d'une solide efficacité! La découverte de plusieurs morts violentes dans le Brest souterrain et militaire de l'ancienne ville va une nouvelle fois démontrer son impétuosité et son efficience, entourée de ses inaltérables amies Elodie, la légiste et Vanessa la psychocrimilogue, elle va remonter la piste de mercenaires serbes et de nazillons locaux décérébrés du bulbe! Mais pourquoi Paul Bloas m'objecterez-vous avec justesse? Ce dernier est en fait un peintre/performer commençant à s'élever dans la sphère artistique et dont les oeuvres ont tapé dans l'oeil de l'un des mercenaires pourtant quasi inculte en matière de peinture mais allez saisir les méandres de l'Art? Rythmé, alerte, élégant, avec des personnages empathiques ou aux antipodes particulièrement antipathiques, cet opus nous offre de bien attrayants moments de lecture et nous fait découvrir un Brest que très peu de gens peuvent s'enorgueillir de connaître, y compris parmi les autochtones! Cet ouvrage appelle indéniablement une suite que nous attendrons avec une impatience non dissimulée!  Un grand merci à Pierre Pouchairet ( que je considère comme un ami, envoi du livre dédicacé, nombreuses rencontres lors de salons) , aux éditions Palémon et à Nathalie, attachée de presse! 

L'assassin qui aimait Paul Bloas

Ajouter un commentaire

 
×