Quand vous êtes agréablement surpris par la lecture d'un excellent polar comportant tous les ingrédients du genre, vous êtes rasséréné pour la journée. A l'aide d'une très bonne intrigue bien construite, de personnages particulièrement bien campés, d'un rythme infernal constamment en excès de vitesse et c'est tant mieux, et d'un remarquable travail éditorial, j'ai passé un moment de lecture roborative en pleine cité phocéenne. Un homme , Mattéo, est retrouvé gisant au milieu de sa piscine, lui qui venait d'être nommé président du club mythique de l'OM. Le duo de détectives de l'agence Katamoun qui le connaissait fort bien vont se targuer de résoudre cette énigme fort obscure. Face à l'incompétence crasse et à la vanité gonflée à l'hélium du capitaine de police et de son équipe de bras cassés, ils vont faire fort de lever les faux-semblants et de déchirer le voile des apparences. Il y a un défilé délirant de personnages ubuesques et truculents dans cet opus qui ne devraient pas manquer de décoincer vos zygomatiques, nécessité vitale dans le contexte actuel, sinistrosé. Sachez aussi qu'il y a ce qu'il est convenu d'appeler un twist déstabilisant sérieusement l'enquête mais je n'en dirai pas davantage.  Très vifs remerciements aux éditions Estelas, à D..Sartore, le patron.  

Commentaires (1)

Max Heratz
Ah ben, il manquait plus de l'appeler le patron notre cher éditeur! Maintenant c'est devenu une exigence, il veut qu'on le nomme ainsi, "avec déférence" je cite!
Je plaisante, bien sûr.
Pour en revenir au livre de mon collègue Katamoun, "Quand le Vélodrome s'enflamme", j'ai l'impression d'entendre les cigales et de laisser le soleil caresser ma peau, son livre dans une main, le verre de pastis dans l'autre. Franchement, quel que soit le titre de Katamoun, on ne s'en lasse pas.

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