Une chose est certaine, la Russie n'est pas le pays où je séjournerai en villégiature, quelque soit l'oligarque à sa tête, et puis , je n'apprécie pas les territoires où la mémoire ne s'efface jamais à travers les décennies! C'est Vladimir qui va s'en rendre compte à ses dépens après une affaire qu'il croyait pourtant banale, mais y-a-t-il seulement une affaire banale dans ce pays glacial? Il est rappelé quelque temps plus tard pour une proposition pour le moins alléchante, partir aux Etats-Unis avec sa femme et son fils pour y créer une banque fort particulière, ce qu'il est convenu d'appeler une "lessiveuse", une immense machine à blanchiment d'argent sale, avec toute une chaîne de comptes off/shore impossible à détricoter. La réussite s'installe mais quelques années plus tard, il est convoqué à Moscou pour s'entendre dire qu'il ne repartira pas et ne reverra jamais sa famille. Quelques décennies plus tard, un certain David Kapovitch demande à le rencontrer car c'est un vrai sosie de Vladimir. Est-ce le fils? Le lecteur prend conscience au fil des pages que ce pays est diabolique, complètement arachnéen et que l'on ne peut jamais s'en défaire, une glu impitoyable assimilable au sparadrap du capitaine Haddock, et que les générations se suivent mais sont irrémédiablement condamnées, et chez cette caste russe, ce n'est pas leur expertise en poisons qui me démentira! BRRR, que ce pays me fait peur au fil des siècles, poutinesques ou pas......Très vifs remerciements à la Série Noire Gallimard et à Christelle Mata, attachée de presse.