Il s'appelle Aurélien et il est journaliste dans un groupe de presse multimedia. En fin de carrière , enfin croît-il, dans quelques années, il ne peut s'empêcher de songer à la retraite, mais dans cet univers néo/libéral, va savoir..... Mondovision, ça s'appelle, tout un programme, siège social Seattle et l'information considérée comme une marchandise, tout comme les hommes! Alors quand des rumeurs se propagent et se concrétisent dans des pays limitrophes, la nature humaine change et pas nécessairement en bien. Chacun se recroqueville ou devient arriviste, "lèche/bottes", en espérant qu'il va échapper au tsunami liquidateur. On rencontre l'absurde aussi, quand une fois le plan sociale connu, des cinquantenaires tel Aurélien sont contraints de suivre une formation "bidon". Extraits:" Le capitalisme est un crocodile qui ne dort jamais. Immobile, fondu dans le décor, il attend que sa proie relâche sa méfiance et approche du bord de l'eau." "Ce n'était pas le cas de tous ici, panurgisme et pleutrerie faisant chez nous office de "religion d'Etat". "Vivre et aimer notre servitude, l'homme d'auhourd'hui est un tube digestif abonné à Netflix."  "Non seulement, notre homme accepte le pouvoir, compose, mais il dédaigne la liberté, il s'en méfie, alors que les dominants, il les connaît bien , pour les servir." Ce roman lumineux et fort lucide évite de nous coltiner des pavés arides et indigestes nous contant les méfaits et dégâts du néo/libéralisme. Quand la liberté de la presse est à ranger au magasin des antiquités, la démocratie relève de la brocante !  NSP !