Eliott est une personne très introvertie, infirmier libéral de son état, il est surtout beaucoup trop gentil est stressé, alors quand son collègue Manu disparaît sans laisser de traces, il est au comble de l'anxiété et seule son ex. Alice pourrait le rassurer. Quand le capitaine Aubert, un flic sympa animant une excellente brigade toulousaine, se retrouve avec un spectaculaire et ignoble assassinat en série en pleine rue, avec démembrement au katana, sa légendaire magnanimité en prend un sérieux coup. Et puis aussi, au milieu de ce théâtre sanguinolent, il y a cet hôtel Ferdinand, mystérieux, sulfureux, luxueux, au rouge incandescent, un établissement qui fait peur, auréolé d'une image à la fois mythique et fuligineuse! Alors quand la série "cinabresque" franchit un nouveau cap dans l'horrifique, avec ce tueur au sabre dévastateur qui sévit à l'aveugle, l'équipe d'Aubert et de la jolie Salgado va aussi monter d'un cran. Superbe polar au rouge prééminent, à l'atmosphère parfois lugubre, au rythme frénétique, au style sans fioriture, qui nous démontre que Toulouse n'est pas qu'une ville rose, que la couleur pourpre lui sied fort bien, et qu'en Occitanie, la pluie n'est pas qu'un décor. Lecture fort recommandable. NSP.   

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