"La Grande Faucheuse s'habille en Prada", voilà l'une des multiples démonstrations du style et des trouvailles sémantiques formidables de cet auteur. Ne nous détrompons pas , nous avons affaire à un grand polar dans toutes ses composantes, que ce soit l'intrigue fabuleusement construite et incroyablement originale, les personnages admirables campés et parfois drôlatiques au possible, le style resplendissant, le rythme qui ne se ralentit jamais accompagné d'une foultitude de rebondissements. Et puis , il y a ce plus, où le lecteur découvre de fort nombreux aspects d'un univers hippique derrière les coulisses, un monde souvent opaque que le parieur lambda ne connaît bien sûr pas. Langsamer, ce flic retraité désormais emblématique , va une nouvelle fois se retrouver embringué bien malgré lui dans une aventure épique, où un anglais richissime et excentrique rencontré inopinément dans le train ,va le convaincre de le protéger de menaces qui paraissent bien nébuleuses. Il va ainsi faire la connaissance de son épouse Lavinia qui tente de monter une pièce avec exclusivement des descendants directs de têtes couronnées et d'aristos d'ancien régime, il va aussi découvrir l'écurie de ce "british" et de son pur sang légendaire. Entouré de Zack, d'Alex et de toute une équipe de la PJ, il va rencontrer de sombres moments entre les mains d'un psychopathe mégalomaniaque mais je n'en dévoile pas davantage, sachez seulement que c'est enthousiasmant. Très vifs remerciements aux éditions Lajouanie qui m'offre à chaque fois de grands moments livresques.

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