Un sacré personnage que ce Farel, comme inoxydable et traversant les évènements les plus terribles tel un phénix immarcescible et marmoréen. Il est à la tête d'un groupe de policiers mais pas n'importe lesquels car considéré comme les meilleurs de l'hexagone, c'est dire! Alors ce n'est pas le meurtre à distance de Joseph Kaiser, un ponte d'un groupe international, qui va lui faire peur.Mais là, il est tout de même passé tout près de la grande Faucheuse et en a perdu sa compagne, et moi aussi, lecteur fidèle, j'ai bien cru que j'allais le perdre! Tout y passe dans cet opus, où le plus noir de l'âme humaine est disséqué : du meurtre le plus gratuit à la concussion la plus sordide, des attentats les plus violents à la cupidité la plus honteuse, le tout servi par une galerie de personnages, du plus truculent au plus corrompu, du plus cinglé au plus prévaricateur, les liasses et les lingots valsent tout le long des pages, et ce, pour le plus grand bonheur perfide du lecteur insatiable! Et moi, je ne veux pas que Farel meurt, voilà c'est dit. Un grand merci aux éditions Jigal et à Jimmy Gallier.

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