Créer un site internet

Eu égard au contexte personnel compliqué que je traverse depuis quelque temps, cet opus a réussi un exploit , celui de me faire franchement rigoler , c'est complètement déjanté , foutraque, fantasque, et l'auteur a du prendre son pied en l'écrivant. Il faut préciser qu'il est coutumier du fait et que ses débuts dans l'aventure livresque était déjà marqué de ce ton désopilant, il revient donc à ses premières amours. Il n'y a aucun temps mort et dès les premières pages, c'est irrésistible telle cette perquisition lamentablement avortée , mais ce n'est qu'une toute petite ébauche. Quand Nolan Dardanus, ado antillais des cités est convoqué chez une notaire de Laon, c'est improbable et ça va très vite se confirmer par la suite. Car la famille Bézouard qu'il rencontre, c'est du grandiose dans le cumul de tout ce qui est déplorable : Arnaud, un liquidateur judiciaire pourri jusqu'à l'os, Soizic , une journaliste ratée égocentrique à l'excès, Glinoc , un prêtre dont l'attirance pour le fric est pour le moins paradoxal, Florine, nymphomane dévergondée et décérébrée, sans compter la "Michto" , épouvantable mégère, ex/épouse du grand entrepreneur verrier Marcel Bezouard. Il y a moult scènes d'anthologie qui saupoudrent ces pages, comme celle de l'église et de la crémation, délirantes, mais elles si nombreuses qu'il est impossible d'en faire l'énumération ici. Ce livre, c'est un médicament contre la morosité ambiante, hyper anxiogène, c 'est beaucoup mieux qu'un antibiotique ou un antalgique, c'est un onguent contre tous les malheurs du monde, et si rire, c'est mourir un pneu comme on dit chez Michelin, qu'il me soit permis de mourir de suite ! Très vifs remerciements aux éditions du Caiman , à Jean-Louis Nogaro. 

Ajouter un commentaire