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Il y a parfois des polars qui donnent le sentiment de peiner pour décoller et c'est le cas de celui-ci. J'avoue que ses débuts ne m'ont pas accroché et que l'action manquait singulièrement de rythme. Le lieutenant Madec arrive à Paris en provenance de Bretagne et doit s'intégrer à une équipe déjà très bien en place, sous la houlette du commissaire Lenfant, des dur(e)s à cuire très soudés, à l'exception d'un électron libre, le capitaine Schuchaneki dit la "Souche". Une femme de la bourgeoisie est retrouvée assassinée chez elle sans mobile apparent, sans trace, un véritable mystère. Dès lors , ces flics n'auront de cesse de traquer la moindre parcelle de sa vie pour expliquer l'inexplicable. En parallèle, la jeune Elsa est retrouvée dans un square , venant manifestement d'être violée la nuit , sous l'emprise du GHB et c'est une seconde enquête qui commence. Dans la seconde partie, ça monte crescendo, et très nettement , surtout qu'en toile de fond surviennent les attentats terroristes de Charlie Hebdo et de l'Hypercacher. Là, ça dépote, enfin dirais-je. La poursuite du cinglé qui veut mettre Paris à feu et à sang, et la tentative de suicide d'Elsa sont indéniablement des moments forts de l'opus qui, parfois, m'ont fait penser à certains films d'Henri Verneuil. Au final, impressions globalement positives pour ce premier polar, très vifs remerciements aux éditions Plon, à Constance Zimmermann, attachée de presse. 

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