LANDER, non , ce n'est pas l'une des régions allemandes mais un personnage haut en couleurs qui risque bien de devenir mythique si l'auteur veut bien lui prêter vie! Sacré bonhomme que cet individu que rien ni personne ne semble arrêter, recélant une force brute et viscérale. Personne ne sait d'où il vient ni ce qu'il fait, une chose est certaine, il est serviable. En effet, quand Marie avec ses deux enfants tombent en Auvergne au milieu de nulle part, il propose spontanément son aide, et à partir de là, un fantastique scénario va pouvoir démarrer. Et il va aller crescendo, ce scénario, sans jamais décélérer, car Lander est curieux et déteste l'injustice, et Marie est isolée et malheureuse. Son mari, ex/policier, s'est en effet suicidé, et Lander va se lancer dans une croisade pour démontrer que ses collègues ont beaucoup oeuvré pour le pousser au désespoir. C'est un opus qui va à cent à l'heure, qui ne connaît aucune pause et qui offre de certaines brebis galeuses de la police une image horrible, détestable! La Bac 96, heureusement fictive, se complaît derrière des chiffres ronflants, mais dissimulant des pratiques ignobles: il y a belle lurette que la bande à Ciani a franchi la ligne blanche et qu'elle inverse l'ordre des valeurs puisqu'elle rackette les mafieux , et que Lucas le mari, refusant ces dérives, a basculé. Mais en est-on si sûr? Très vifs remerciements aux éditions Jigal, à Jimmy Gallier. 

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