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Je n'ai pas souvenir, en dépit de mes innombrables lectures de polars, thrillers et autres romans noirs, d'avoir lu une intrigue aussi inextricable, à la construction aussi audacieuse, ne tarissons pas d'éloges, c'est somptuaire. Car le doute, cet ingrédient empoisonné, se distille tout au fil de ces 500 pages avec son venin insidieux. Je suis d'autant plus admiratif que c'est un premier polar qui en appelle nécessairement beaucoup d'autres! Tout est faux dans cet opus, je m'explique, les personnages jouent tous, à l'exception notable des flics, un rôle à contre-emploi, et le Dieu à double face Janus pourrait constituer leurs emblèmes. Alors , quand le capitaine Céleste Ibarbengoitxéa, oui, vous avez compris, elle est d'origine basque, débarque à Nantes pour sa première affaire locale, ce n'est pas un apéritif dinatoire qui lui est servi mais un menu roboratif avec force piments. Anne Arnotte s'est suicidée, elle, l'industrielle biscuitière ayant la générosité en seconde nature et qui recueille l'unanimité , déjà ça , c'est suspect, auprès de l'ensemble de son entourage, professionnel, personnel.....Céleste et son adjoint Uthri sont d'autant plus suspicieux quand ils découvrent auprès du notaire de l'impétrante qu'elle a changé sans raison apparente son testament dix jours avant son décès pour faire d'un inconnu son légataire universel, un certain Killian Troarec. A partir de là, tout devient compliqué , pire qu'un scoubidou inviolable. Très grand polar, à l'addiction endémique et des personnages terriblement attractifs , dans le Bien ou le Mal.  Lecture vivement conseillée.  NSP.

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