Ah ces divas, ces soprano coloratur, ces mezzo, dont l'orgueil exponentiel, la vanité inextinguible peuvent parfois , dans leur univers fort confiné, quasi obsidional, conduire l'entourage proche aux pires avanies. Jalousies, rivalités infantiles, haines recuites longtemps malaxées, frustrations à jamais enfouies mais toujours bouillonnantes sous le couvercle volcanique, tous les ingrédients sont à jamais concentrés pour une explosion de violence et de sang. Dans ce milieu si particulier de la musique classique, régionale de fort bonne tenue, les femmes sont manifestement mises en exergue et dans le colimateur d'un tueur fou, mais lequel sachant que l'adjudant Hotz a très vite réduit ses recherches à l'environnement proche. Il va devoir remonter dans le passé pour faire des recoupements et y retracer pour des meurtres aux caractéristiques approchantes des espoirs de résolution. C'est fort bien écrit, d'une plume ondoyante, c'est magnifiquement attractif quant au merveilleux terroir corrézien, le lecteur friand de connaissances apprend de multiples "choses" sur ce monde si particulier de cet art de la musique. Il est vrai que parfois j'eusse préféré des mouvements plus allegretto que moderato, quelques accélération allegro plutôt qu'andante, mais quand même  Extrait :" La raison parlait, mais la passion n'avait que faire de la raison"...............Très vifs remerciements aux éditions Lucien Souny et à Véronique Thabuis, leur fondatrice.

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