Ce livre est prodigieux, d'une envergure sans pareille, il y a du grandiose dans cet opus avec d'indéniables emprunts à notre grand Jules Verne. Le président américain Faeker, sorte de réplique de Trump, est enlevé en jouant au golf, mais il n'est pas le seul, vingt autres "happy few" de tous les domaines subissent le même sort en même temps aux quatre coins de la planète. C'est la panique chez les élites, jusqu'au plus haut niveau et dans le monde entier, le plus touché en son coeur étant la Maison Blanche dont l'auteur nous distille avec dextérité les plus infimes détails du pouvoir. C'est une organisation non gouvernementale inconnue, "L'Armée d'Edward" qui semble être à la manoeuvre, avec des moyens inimaginables et des responsables méconnus, sans compter des motivations fort nébuleuses! Le lecteur va être baladé dans tous les continents, au fil des pérégrinations des otages, du Bangla Desh au Mexique, de Quito à Dacca. A la tête de ce mouvement, rien de moins que l'inventeur du bitcoin, Omen, surdoué de l'informatique, et ses frère et soeur, richissimes à milliards qui désirent avant tout mettre de l'équité , de l'humanité , dans un système qui en manque singulièrement. L'aventure est magistrale et la justification ô combien méritée. Sur un rythme endiablé, à coup de chapitres courts et un niveau de culture très élevé, l'auteur, pour un premier roman, vous emmène brillamment dans un périple picaresque qui ne saurait que vous emballer. Très vifs remerciements aux éditions Robert Laffont et à Marie Wodrascka, attachée de presse.

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