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En ces temps de sinistrose prononcée, lire un polar foutraque, drôlatique et caustique met du baume au coeur , fait un bien fou ! Que cet auteur soit remboursé par la sécurité sociale , en perfusions, voilà une mesure certainement plus efficiente qu'une multiplicité de vaccinations! Quelle étrange cité que Cambrai, la ville dite de Martin, Martine , ce couple de Maures (" Têtes de Maures" ou "Têtes de Morts" z'y va !) qui sert de jacquemarts à l'hôtel de ville. On y rencontre en effet un collectionneur de poupées siliconnées dont l'usage est nécessairement gonflé, attention phrase à double détente si j'ose dire, un fabricant local de ces mêmes exutoires, probablement le seul de France, un instituteur qui "flirte" avec des moeurs dépravées sans pour autant sombrer dans le strupre , tel de vulgaires polémistes ou présentateurs de télé, mais bon sang que l'histoire est fantasque, voire "borderline" dans notre atmosphère hypocrite de rectitude morale! Je connais bien l'auteur donc cet opus ne m'a pas déstabilisé mais je me suis dit : la vache, José, tu es encore plus frappadingue que je ne pensais ! Ceci dit, contrairement à ce que tu avances, je ne suis pas aussi certain que tu aimes autant cette ville que tu aimes à le souligner; en effet, deux signes viennent un tantinet contredire cette affirmation : la description d'une sorte de verrue centrale que tu appelles la cloque, et la frénésie sécuritaire qui semble être l'une des caractéristiques majeures de cette ville qui, manifestement, ne baigne pas dans une grande urbanité.  Très vifs remerciements aux éditions du Monde Furiste et à Bob Decoster, et évidemment à l'auteur.

Commentaires (1)

JOSE HERBERT
  • 1. JOSE HERBERT | 17/12/2021
Merci Jean-Michel. En effet c'est du José pur jus. J'adore écrire du "José". Ce Cambrai, que j'ai décrit dans ce roman, se situe plutôt vers l'an 2030, liberté qui m'a permis de créer la cloque, les prompteurs publics et les caméras de surveillance.

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