Quel rythme, quelle intrigue et quels personnages foisonnants, c'est franchement addictif et vous ne pouvez guère vous en décoller la rétine! Pas facile d'en faire une synthèse, tellement c'est riche, dense. Néanmoins , la commandante Pauline Rougier reste le centre d'attraction car cet opus est la suite d'une série et quelle série. Un enlèvement dans un bizarre hôpital psychiatrique , mais est-ce bien un enlèvement, fait démarrer sur les chapeaux de roues ce polar qui va à cent-à-l'heure et fait grincer les dents, Jean, Victor, Ruffec, Delage, Rometti, Roger, Lepied, Max et tutti quanti, quelle galerie de portraits emmêlés dans une histoire abracadabrantesque; et Chastellain qui ressemble si fort à Chirac , et le GAC acronyme transparent de l'ancien SAC de sinistre mémoire. Oui, j'ai beaucoup aimé ce polar, où le lecteur baigne dans les magouilles, la corruption, la violence, les coups bas, les poignards dans le dos, tout bêtement par soif du pouvoir, cupidité, absence de tout scrupule, trahisons, assassinats, goût du sang tels des Borgia du XIXème siècle! Oui, ça dépote, ça dézingue, ça défouraille parce que les séides, les sbures, les janissaires sont toujours depuis l'aube de l'humanité les bras armés d'ambitieux et d'ambitions plus grands qu'eux, parce que, pour pasticher une formule célèbre , "Le Pouvoir corrompt et le Pouvoir absolu corrompt absolument ". Fort bien écrit, cet opus saura vous tenir en haleine jusqu'au bout et vous laissera pantelant et sans illusion sur les arcanes politiciennes!  Un grand merci à l'auteur, chapeau bas!

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