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Le rythme n'est pas la qualité première des polars scandinaves, celà s'est à nouveau ressentir via cet opus. La raison pour moi, réside dans leur climat, sombre les trois quarts de l'année avec des journées raccourcies et un soleil aux abonnés absents! Cette explication vaut ce qu'elle vaut mais apès tout......C'est un roman d'atmosphère dont le héros, plus proche des antis, soyons clairs, est suicidaire, potentiellement violent et constamment sous benzodiazépines, frôlant régulièrement l'overdose, sans compter une sorte de professionnalisme du chômage. Certes, c'est un ex.policier mais pas de terrain, un ancien "boeuf/carotte" norvégien qui est parvenu à se faire virer, sic!! Il se voit proposer une sorte de mission d'intérim auprès d'une "polardeuse" à succès dont la fille a disparu avec l'une de ses copines. S'ensuit une longue errance, à la fois physique et psychologique, avec Milla, l'écrivaine, et parfois certains flics, pour rencontrer quelques témoins ou quelques proches pour tenter de résoudre ce mystère. Bon, vous l'aurez compris, la Scandinavie, et ce n'est pas une découverte chez moi, me pose certaines difficultés. Et pourtant, le synopsis est remarquable, c'eût pu être davantage fructueux mais voilà, il y a cette absence de rythme qui m'a coupé tous mes effets. Un très grand merci aux Arènes, à Aurélien Masson et Damien Nassar, attaché de presse.

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