Un très très très bon polar avec au centre un personnage désormais récurrent de cet auteur polonais au nom imprononçable, l'inspecteur Mortka , alias Le Kub, accompagné cette fois-ci de la lieutenant Suchocka dite la Sèche, avec une intrigue haletante, qui monte crescendo à partir d'un fait criminel apparemment simple, celui du cadavre d'une femme retrouvée saignée à blanc la nuit au pied de l'immeuble résidentiel de la Cité des Rêves! C'est prenant, obsessionnel, addictif et vous ne pourrez rester inerte devant ces personnages pris dans les rets d'une toile, qu'ils se situent du côté du Mal ou du Bien, si tant est que la ligne de démarcation entre ces deux totems soit aussi nette que cela. Ce n'est pas le premier opus de cet auteur que je lis et chaque opportunité m'a comblé, ce qui n'est pas peu dire! Vous ne pourrez pas décrocher de ces 380 pages, emporté par un rythme vibrionnant et des twists incessants! Et Le Kub ne va pas nous quitter subrepticement car ses aventures varsoviennes sont loin d'être achevées pour notre plus grand plaisir. C'est un très chouette boulot qu'effectuent les éditions Agullo, cette petite maison bordelaise qui nous fait découvrir depuis quelques années notamment mais pas que de surprenantes pépites slaves, mais aussi italiennes et portugaises et je les en remercie encore.