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Que voilà un roman noir étonnant où, par le truchement de deux histoires quasi parallèles, et présentant d'importantes similitudes, et à travers le parcours d'un écrivain ex/journaliste financier, l'auteur vous narre sur le mode narratif JE , l'écriture de deux opus vous décoilent les coulisses peu râgoutantes d'un capitalisme pur et dur! Il vous emmène donc derrière la façade de groupes capitalistiques et surtout de leurs capitaines d'industrie qui ne se révélent de facto être que des escrocs de haut vol, des délinquants en col blanc qui se foutent des règles comme de leur première chemise, sorte de soudards à peine dégrossis mais riches à milliards, où l'écrivain déguise à peine la réalité de ces mastodontes où l'humain n'a pas cours, le dollar ayant pris sa place! Les Kenneth Tar, les Laser , ne sont que des prétextes cinglants pour nous désigner cette Amérique "où la valeur d'un homme se juge à la seule aune du fric qu'il rapporte à ses employeurs".( page 257). Une petite claque en passant à la chaîne du Livre: "Les écrivains semblent être les seuls acteurs du mondu livre à s'émouvoir de ne toucher qu'un dixième du produit de leur travail. Editeurs et libraires se partagent le gros des ventes, ne laissant aux auteurs que des piècettes, qu'ils versent de surcroît avec des mois, quand ce ne sont pas des années de retard." (C'est bizarre comme j'ai pensé à l'épisode "French Pulp" quand j'ai lu ce passage!). Un grand merci à Série Noire Gallimard et à Christelle Mata, attachée de presse.

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