Les Romains appelaient cela FATUM, la destinée qui, en dépit de tous les efforts entrepris, s'attache à vous telle une arapède d'une indomptable ténacité! Et c'est manifestement le lot de José, une petite frappe pas bien méchante dans les prémisses de l'aventure, et qui entraîne malencontreusement dans son épopée Romuald, plus proche du doux rêveur que du braqueur sans foi ni loi. Mais, comme souvent, ce qui devait être une simple formalité aux dires de José va rapidement recèler des grains de sable se transformant en catastrophe! Belle écriture, style aéré, rythme alerte, personnages qui, partant d'un aspect croquignolesque vont, au fil des pages, prendre un aspect tragique, le lecteur ne peut qu'être séduit par le synopsis de cet opus. Extrait : " C'était le seul son audible dans la pièce, les castagnettes de la peur, annonciatrices de la mort, dérisoire petite musique funèbre pour le départ vers l'au-delà". Un casse prétendument facile qui n'est que prétexte à une terrible vengeance, vengeance ayant elle-même mariner durant vingt ans dans les eaux fétides de l'humiliation! Un écrivain propulsé par les odes trompeuses d'un marketing frelaté et qui n'est en fait qu'un horrible bonhomme , boursouflé d'orgueil et de mauvaise foi. Tel se présente le scénario initial, mais ça, c'est, comme on dit, sur le papier! Quant au terrain???  Un grand merci à Jean-Charles Lajouanie et à son illustratrice de choc, Caroline Lainé.

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