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La suite d'une série historique impressionnante et imposante de cet auteur désormais bien installé dans le polar historique ! Mais que travail faramineux de recherche , quelle plongée quasi intime dans le monde de la Révolution française, ce Paris en proie aux pires ravages et violences du peuple et de ses représentants autodésignés , cooptés , où la dilection pour le pouvoir efface tout sentiment de commisération pour les basses classes , dont ils sont censés défendre les intérêts , tous ces Danton, Robespierre, Marat , Desmoulins , et autre Collot d'Herbois que notre regard de lecteur , ébahi , voit défiler sous notre oeil circonspect! Au milieu de ce marigot, surnage le lieutenant de police Victor de Hauterive que de précédents opus nous avaient présenté, et son fidèle Joseph un ancien mendiant enlevéau grand dam de Victorparu, probablement enlevé par des mains peu reluisantes ! Car dans ce Paris lugubre, la prostitution enfantine fait les délices de rastaquouères peu recommandables dans des asiles soumis à toutes les déviances et ignominies envisgeablesnde partie du livre est consacrée à cette recherche désespérée et impossible , cette quête de tous les dangers, de Joseph par Victor , soutenue par une vibrionnante Olympe de Gouges , pasionaria avant l'heure d'un féminisme avant-gardiste! Quel tempérament ! Les femmes tiennent un rôle non négligeable dans cet opus , comme cette vannière que Victor retrouve avec un plaisir non dissimulé et c'est très bien ainsi ! Un rythme qui ne se dément jamais , échevelé , au rythme de Neptune le cheval de Victor, un dtyle au cordeau, très plaisant , un canevas passionnant qui remet le lecteur dans les conditions de 1792, une année charnière où la royauté vit ses derniers instants, et où le nouveau peine encore à trouver ses marques , mais où déjà, la Terreur pointe le bout de son museau dévastateur ( la scène des Tuileries et du massacre "gratuit" des Suisses en est une preuve flagrante!), un remarquable polar historique qui démontre encore une fois , s'il en était besoin que , cous les meilleures intentions , perce trop souvent le "tarin" nauséeux de la dictaure !!  Un grand merci aux éditions City et à Jean-Christophe Portes. 

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