Résumé :
Voyage au cœur de la haine et du remord.
Un vieil homme, ex-patron de la PJ, est exécuté au cours d’une de ses promenades nocturnes sur les quais de la Seine, à Paris.
Simple crime crapuleux ? Ou explosive affaire d’État ?
Porteur d’un secret qui le hantait, l’homme s’apprêtait à tout révéler de son passé. A-t-on voulu le faire taire ? Et pourquoi ?
Les enquêteurs plongent alors dans un labyrinthe de fausses-pistes, se perdent dans les méandres de la mémoire du conflit franco-algérien, d’une guerre jamais finie entre Alger et Paris, révélant la face sombre du gaullisme.
On ne sort pas indemne de L’odeur de la sardine, à la fois roman policier et roman historique, brûlant d’actualité et de douleurs enfouies.
Chronique :
Quand l'ex. grand flic Charles Bayard est assassiné en plein Paris d'une balle dans la nuque, le policier pré/retraite Julien Sarda, pour une dernière avant la quille, est vraiment servi. Il constitue autour de lui une équipe qu'il considère être la meilleure, pour retracer le parcours souvent sulfureux de la victime. Car Charles Bayard n'était pas un homme ordinaire, et c'est un euphémisme que de le souligner ! Les enquêteurs supposent qu'il faut chercher du côté de son passé, notamment de la Guerre d'Algérie, où pourrait se situer la source de son crime. Nous allons donc assister au cheminement sinueux de ce groupe de flics, très vite desarconnes, car ils ne trouvent rien de probant. Rien de phénoménal non plus du côté des archives, ce conflit ressemble à un " Continent Noir " ! Le groupe de Sarda est sur le point d'être dessaisi lorsque.......la canne de la victime va devenir une sorte de sésame ! EUREKA ! N.S.P.