"La Suédoise" de Giancarlo De Cataldo? Edition Métailié noir

Résumé :

Sharon, dite Sharo, est une fille de banlieue comme tant d’autres, avec des rêves pas trop grands. Elle est blonde, grande, mince et a toujours l’air renfrogné ; ce n’est pas une beauté classique, mais elle attire les hommes comme le miel attire les mouches. Ayant grandi aux Tours, dans la banlieue romaine, elle a une vie plus dure que la moyenne. Elle vit avec sa mère invalide et a enchaîné les petits boulots précaires pour la même raison : les mains baladeuses de ses patrons. Puis, une mystérieuse livraison effectuée pour le compte de son petit ami, un petit voyou, change le cours de son existence. Sous la protection d’un aristocrate blasé, Sharo entame son irrésistible ascension criminelle. Mais la mafia qui compte, celle qui contrôle le marché de la drogue, la remarque et commence à la surveiller, à la regarder avec respect, avec crainte, avec haine. Là, dans ce milieu, dans la zone obscure de la ville, plus personne ne l’appelle par son nom. Pour tous, c’est la Suédoise.

Chronique : 

Voici la resistible ascension de Sharon alias Sharo, une " pauvrette " issue des bas quartiers de Rome. Avec un talent et un sens de l'adaptation hors pair, la jeune fille, impetueuse, va avec une rare fulgurance grimper les échelons de l'univers de la drogue, et ce sans aucune fausse note. Elle va y rencontrer des personnages ultra puissants et fort dangereux du sommet de la hiérarchie mafieuse et de l'aristocratie décadente, tels l'aiglon, Jimmy l'Albanais ou le nébuleux Prince. Elle est un personnage fascinant que rien ni personne ne semble devoir arrêter, mais va savoir.....J'ai beaucoup aimé le portrait de cette jeune femme qui frôle parfois, par ses actes et ses paris inconsidérés l'inconscience. Et le dessin d'une Italie corrompue jusqu'à l'os fait souvent frémir. Les Calabrais contre les Albanais, c'est tout de même quelque chose ! Un style fluide et un rythme alerte accompagnent ce parcours meteorique. Une lecture que je recommande sans hésiter. Très vifs remerciements aux éditions Metailie et à Marie Voisin, attachée de presse.

La suedoise