Résumé :
Londres, 1874 – Deux ans après son mémorable Tour du monde en quatre-vingts jours avec son serviteur Passepartout, Phileas Fogg a repris une vie routinière dans sa maison de Saville-row. Il se rend quotidiennement au Reform-Club où il retrouve des habitués pour jouer aux cartes. C’est au cours d’une partie de whist que naît, un jour, l’idée de se lancer dans une nouvelle aventure : retrouver un explorateur dont la disparition a défrayé la chronique : John Carpenter.
Phileas Fogg, accompagné de Passepartout, s’embarque donc pour New-York, avant de traverser d’est en Ouest, en pleines guerres indiennes, le continent nord-américain jusqu’à San Francisco, ville chatoyante, et caboter au large des côtes californienne et mexicaine, avant de gagner le port du Pérou où a débarqué une certain Pizarro, d’où ils rejoignent Lima en montgolfière. De là, un guide les mène jusqu’à l’Ucayali, un affluent de l’Amazone, qu’ils remontent jusqu’à Iquitos dans le sillage de l’explorateur disparu…
Chronique :
Je suis sorti de ma zone de confort pour lire un ouvrage à la tonalité nettement plus légère et c'est pour prendre connaissance d'une nouvelle aventure du célèbre Phileas Fogg et de son compagnon Passepartout. Cette fois, le duo s'engage dans un périple vers l'Amazonie pour tenter de retrouver un certain John Carpenter, anglais globe-trotter disparu depuis quatre ans. Une traversée de l'Atlantique en bateau, une arrivée à New-York, puis nouvelles pérégrinations à travers l'Amérique par train d'est en Ouest, nous sommes au XIXème siècle, ce n'est pas simple, mais il faut souligner que les deux hommes sont servis par le facteur chance. Jusqu'à ce que les conditions se durcissent à l'approche de l'Amérique Latine. C'est une lecture fort agréable, sans prise de tête, à l'aide de chapitres courts, et qui vous éloigne des tracas du quotidien, n'est-ce pas l'essentiel après tout ? Au final, c'est tout ce que je demandais, et j'en remercie grandement l'auteur et les éditions Geste. A signaler la très belle couverture.
