Comment aborder cette chronique sans tomber dans l'excès, j'avoue depuis les débuts de ce blog ne pas savoir? Il faudrait peut-être emprunter à la phraséologie de la gemmologie pour ne pas mal cibler? C'est un diamant à l'état brut, avant le façonnage! On a envie de dire : surtout ne toucher plus à rien, qu'il reste en l'état, c'est magique!! Bien sûr, il y a Mallory, il y a Willy, il y a Barbara, il y a Lillio, il y a Bertrand, mais ne sont-ils pas que des figurants qui déplacent leurs ombres en dépit d'eux-mêmes, tels dans la République de Platon, ce chalet aux allures effroyables n'étant que la représentation d'une réalité sordide! Bien sûr, il y a le cadre, unique, bien sûr , il y a le style, somptueux, bien sûr , il y a l'intrigue magnifiquement posée et rebondissant à chaque page,vous emmenant sur les rivages de l'indicible, bien sûr il y a le rythme, impitoyable, sans concession, qui vous emporte , et puis, il y a cette atmosphère ô combien anxiogène, obsidionale, qui ne va plus vous lâcher le long des 490 pages! C'est une merveille de joaillerie que vous avez l'incroyable talent de nous offrir là, madame, et je resterai en deça de mes sentiments profonds en vous disant que j'ai "kiffé très très grave" cet opus!!  Pour moi, avec cette extraordinaire réussite, le titre de Stéphen King à la française ne saurait être usurpé, pas plus , pas moins!

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