"Ologaro", serait-ce l'expression d'un idiome aux origines inconnues à ce jour et vous auriez raison, c'est du Basque! Et qui dit Basque dit "Résistenzia"! La preuve, ça défouraille tous azimuts, entre trafic de drogue à haute échelle, vengeance au long cours, secrets profondément enfouis, haines séculaires, silences de plomb! Alors , quand le commissaire Nekka, débarqué du 36 sur Bordeaux, se retrouve avec sur les bras un assassinat pour le moins nauséeux, un dompteur de fauves dévoré par ses propres bêtes avec un masque de clown hilare sur la tronche, c'est lui qui l'a fait, la tronche, car cette affaire, il ne la sent pas! Quand, dans le même temps, Alicia, peintre dite "bankable", se met à la recherche de ses origines dont elle ne sait rien, qui vous dit que ces deux-là ne vont pas se télescoper? Un sacré polar, où la culture locale et le terroir s'entremêlent, sans compter cette putain de drogue qui ajoute son odeur sulfureuse à un passé fort douloureux, l'ensemble de ces ingrédients constituant un salmigondis superbement réussi. Un grand merci aux éditions Cairn et à Johanna Michler, chargée de communication.

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