Que ça fait du bien de lire parfois des opus qui ne se prennent pas au sérieux , comme celui-ci, découpé en trois parties et qui, pour certains passages, recèle du Michel Audiard ou du Léo Malet. C'est chouette, c'est rafraîchissant mais néanmoins, derrière certaines expressions , on sent la rage affleurer, par exemple: " Le capitalisme, c'est comme une grosse partie de baise bien crade. T'as intérêt à avoir des idées bien salaces et à bander super dur si tu veux participer à la grande fête du cul". Et pourtant , dans ce tryptique subsiste la prédominance du rure façon Lautner , qui aurait pu faire la joie de dialoguistes talentueux des sixties/seventies comme par exemple :" C'est plus fort que lui, dès qu'il y a des nanas dans le collimateur, il a le chapiteau qui pointe".C'est une triple pochade ( quand je dis pochade, il ne faut y voir nul mépris, bien au contraire!) qui nous décoince les zygomatiques, comme avec cette trouvaille métaphorique d'un trio de braquos ex/présidents dont les portraits transparents nous offrent quelques moments de franche rigolade! Oui, ça fait beaucoup de bien , et rien que pour ça, je remercie vivement l'auteur de me l'avoir proposé.   

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