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Ce qu'on ne pourra reprocher à cet auteur, c'est qu'il est d'une fidélité à toute épreuve à son personnage pourtant pour le moins mal léché et peu présentable, en l'occurrence le capitaine Mehrlicht , fumeur invétéré et mal embouché devant l'éternel, avec ses deux inséparables complices Latour et Dos Santos! Des disparitions inquiétantes et très suspectes de jeunes femmes servent de hors d'oeuvre peu râgoûtants dans un cadre parisien n'offrant pas une allégresse très réjouissante avec un brouillard particulièrement désagréable et sombre permettant à des tueurs en série peu orthodoxes, même si roumains, de pratiquer leur art macabre et sanguinolent! Ah le vampirisme, il en a fait couler de l'encre ( ou plutôt du sang) depuis plusieurs siècles et là, il atteint la scène parisienne sous la plume alerte et roborative d'un Nicolas Lebel qui appécie manifestement beaucoup l'atmosphère sépulcrale des cimetières! C'est très bien fait, très bien construit, un rythme soutenu, un style fluide, sans fioriture et des personnages truculents, hauts en couleur ( même si le noir est fort dominant) et addictifs, y compris dans leur plus grands travers, tels Merhlicht et Dos Santos dont la violence mériterait d'être mieux domestiquée. Quant aux personnages lugubres et repoussants de Valak et Karlov, ils ne donnent pas du tout envie de s'offrir une escapade dans les Carpates ou en Transylvanie! Un vrai plaisir de lecture, avec tous les frissons qui les accompagnent!   

 

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