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Attention , ça décoiffe ! Le Bosco a encore frappé ! ( Bosco , dans le langage des pêcheurs, signifie Patron!). Un rythme affolant , des scènes époustouflantes où le lecteur , bouche bée , se retrouve en apnée, des personnages "border line" que cet auteur est l'un des rares à en maîtriser les contours, un style d'orfèvre, des phrases courtes, percutantes, des chapitres correspondant au staccato des armes employées par les impétrants, une intrigue ou plutôt plusieurs , qui se rejoignent, telles un parallaxe, au centre d'un opus foisonnant que vous serez dans l'incapacité de lâcher, enfin bref, c'est un sacré morceau ! Des truands sanguinaires, fous furieux , tueurs de flics ( surnommés les Parnassiens, allez savoir pourquoi?), un mercenaire complètement dézingué qui utilise comme arme dévastatrice d'énormes chiens dressés à tuer et transformés suite à d'infâmes mutations génétiques , des policiers allant jusqu'à l'extrême limite de leurs potentialités, tant physiques que morales ( j'ai braucoup apprécié les personnages de Tracy, d'Hélène et de Jeff, fort bien campés!), une lecture addictive qui, je l'espère vivement , en appelleront beaucoup d'autres! Quelques extraits pour vous mettre l'eau à la bouche :" Les femmes battues, les gosses accidentés, les jeunes enragés, shootés, les hommes harassés, les rêves déchus, les colères animales.Avec son flingue et ses menottes, il était celui qui calmait, gueulait, emmenait, discutait, rassurait, parce que certains y croyaient encore et c'était le plus dur, le plus enivrant, le plus violent, ne pas être soi-même mais l'institution, la loi, le flic."  "Quand on commence à penser avec des si, la solitude explose."  "On était chez les "aisés". On respirait. La sensation d'écrasement fait-elle partie des marqueurs sociaux?. Elle connaissait la dèche dans les villes, l'appartement glacé, les mégots que l'on ramasse.Le métro comme une peau. On est pauvre en dedans, on fait partie de la ville. Icu, tout était regroupé, formalisé. On naissait pauvre dans un coin pauvre, de tout, même le ciel. "Son chat était un vrai peau de colle, un entonnoir d'affection, un dictateur de caresses, un aspurateur de patience." "C'était ce que Jeff reprochait le plus aux cités et aux banlieues. En les isolant, en les coupant du progrès humain, les technocrates avaient fait en sorte d'en vider la seule chose qui pouvait faire avancer et bouger, qui pouvait faire se battre contre le monde extérieur: l'espoir, l'espoir et l'envie."  "Mourir, ce n'est pas pour soi que c'est dur, c'est pour les autres."  Après ces quelques passages que j'espère éclairants, vous aurais-je susciter l'envie de lire ce splendide polar? J'y songe bien. Quel talent , ce JOB, tout de même , non??

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ciel."

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