Non, je ne suis pas rancunier , car je vais vous dire beaucoup de bien d'un polar intégralement bruxellois et de son auteure , vous souvenant certainement de mes récentes et rageantes mésaventures ubuesques sans cette prétendue capitale de l'Europe! C'est un sacré opus que je viens d'achever , qui maintient le lecture sous pression durant 505 pages, rien que ça ! Et quelle équipe de flics , j'ai rarement lu un tel esprit d'équipe et une telle ténacité dans la volonté de résoudre cette affaire hors normes, à l'exception très notable d'un fantomatique commissaire, cliché plus que parfait du fonctionnaire branleur ! Mais quand Karel, Fred et Virgile, ce policier estropié, dont oeuvre commune, ce n'est pas qu'une figure de style, croyez-moi! Mais quelle énigme , extraordinaire stricto sensu : des tages géants apparaissent sur les murs de la ville d'Outre-Quiévrain, et toutes les plus obscènes les unes que les autres, mais quand elles prennent une dimension franchement tragiques, voire franchement d'une violence inouie, cela devient terriblement inquiétant, surtout qu'après des agressions affreusement sexuelles, l'on entre dans la catégorie des meurtres horribles, insoutenables qui succèdent immédiatement aux derniers "graffs". Mais quel est donc le fil d'Ariane qui relie nécessairement tous ces évènements épouvantables? La cellule tripartite exclusivement dévolue à lever ce mystère sanglant , s'épuise à y parvenir ! Haletant, trépidant , vertigineux, abyssal, je n'épargnerai ici aucun superlatif à ce très brillant ouvrage, qui noud laisse comme subclaquant à l'issue de sa lecture ! Je penserai longtemps à Karel, Virgile, Samira, Fred et tant d'autres, y compris ce très improbable et risible commissaire qui n'est à mon sens , que caricatural en apparence !  Après ce polar , vous ne pourrez contempler le Street Art avec le même regard , admiratif ou dédaigneux , car là, vous risquez d'être touché au coeur , voire ailleurs !   

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